


Réalisations
mais le hasard libre, la mémoire incertaine

Lieux d'expositions


Esplanade de l’Orangerie
Meudon


Chapelle du miracle
Avignon



A propos

Prendre à même le chaos du monde, et notamment dans les bribes de textes qui participent au bruit et la fureur de ce monde afin de dé-substantifier d’abord le support, coller d’abord pour décoller et arracher ensuite, faisant ainsi paraître certains envers lisibles et déchiquetés, abraser le support pour tendre par-dessus les couches de couleurs qui se recouvrent sans jamais abolir leurs écarts, rendant ainsi lisible l’épaisseur de leur simple pellicule.
Des couches, des strates les unes sur les autres, les corps s’emmêlent, le corps s’en mêle, accumulation, négation. Que reste-t-il de ce qui est recouvert, enseveli, par cette vague de poussières que le vent emporte ; des corps encore. Et dans les plis des bribes de paroles qui se sont tu.
Et aussi plier, replier, déplier sans déchirer le silence du vide pour découvrir les frontières des méandres, les marges, les laissés pour compte foulés aux pieds, les accidents enfouis et oubliés.
Sur le support transparent il y a d’abord l’intuition que dans un tableau ce qui est caché/recouvert est aussi important que la surface visible et que c’est même ce qui le constitue. A partir de là il s’agit d’essayer de montrer l’histoire d’un tableau en permettant d’en voir les origines, sur l’envers.
Ensuite il y a l’idée de penser la peinture comme matière pelliculaire qui pourrait se détacher de son support ou le support devenant potentiellement invisible.
